Guillaume Boulleaux : une force de caractère
Guillaume Boulleaux : une force de caractère
14/01/2019 – Carrières, France
Chez Vallourec depuis 2007, Guillaume Boulleaux veille à la simplificaton et l’harmonisation du process d’entrée de commande.
Décrivez-nous votre parcours. Pourquoi avoir choisi Vallourec ?
A vrai dire, c’est plutôt Vallourec qui m’a choisi !
J’ai fait un DUT en mesures physiques option matériaux et physico-chimie à l’Université de Lille. Je n’ai pas souhaité continuer mes études et j’ai donc cherché du travail tout de suite après. J’ai trouvé un poste en CDD en R&D chez Danone, situé vers Palaiseau ; j’y réalisais des tests de chimie pour déterminer comment la matière grasse périmait sur les produits finis LU – activité que le groupe a revendue entre temps.
Je n’aimais pas trop la vie en région parisienne, je suis donc revenu dans le Nord, à Lille plus précisément. J’ai travaillé un an en R&D dans une filiale d’Arcelor, j’effectuais de la mesure d’écoulements de fluide sur des surfaces inox. Ensuite, j’ai cherché à nouveau du travail et je suis arrivé chez Vallourec – c’était 2007.
En quoi consiste votre travail ?
Je suis actuellement QOP (Quotation and Order Process) improvement manager… cela mérite de plus amples explications !
J’ai rejoint en cours de route le projet HOOE (Harmonized Order and Offer Entry). Pour résumer, avant, les commandes étaient saisies dans différents systèmes en France et en Allemagne. En outre, chaque usine devait analyser les normes et les spécifications de son côté. Désormais, grâce au projet HOOE, tout ce travail d’analyse et d’interprétation est réalisé de façon centralisée.
L’équipe de « rules managers » met à disposition des divisions commerciales un configurateur de produits (comme pour configurer une voiture sur Internet). L’outil web leur permet de saisir des offres et des commandes directement transmises aux usines, décrivant toutes les opérations à réaliser. Je suis notamment en charge d’uniformiser ces saisies.
L’équipe est Franco-Allemande, une partie à Valenciennes, l’autre à Düsseldorf. Chacun de mes collègues gère une famille de produits spécifiques, tandis que moi, j’interviens en support – sauf quand je les remplace en cas d’absence. Je gère également une partie amélioration continue, c’est-à-dire que je cherche à améliorer le système afin de le rendre plus facilement utilisable par les divisions commerciales et plus rapidement maintenable.
Qu'est-ce qui vous plaît dans votre métier ?
Vallourec est une entreprise internationale, nous travaillons donc avec nos collègues dans les zones géographiques où Vallourec est implanté.
J’ai énormément de contacts avec les divisions commerciales en premier lieu, les usines et aussi les informaticiens car nous devons passer par des développements informatiques pour améliorer et faire évoluer le système par rapport aux nouveaux besoins du marché. Du fait de ma fonction support, j’ai encore plus d’interactions avec mes collègues !
Enfin, j’ai la chance d’avoir un travail qui correspond à mon diplôme. Je me sens bien chez Vallourec et je ne pense pas que je me pourrais me sentir mieux ailleurs !
Quels sont les principaux challenges de votre métier ?
Les challenges sont similaires à ceux rencontrés dans la maintenance. Quand tout se passe bien, on ne le voit pas. Quand il y a des problèmes, on ne voit que les problèmes ! C’est difficile de valoriser son travail, pourtant il nécessite énormément de rigueur et d’investissement, et surtout, de réactivité ! Celle-ci est clé et permet de garantir l’intégration rapide des commandes jusqu’à la validation de l’usine.
Enfin, les différentes culturelles impliquent des approches différentes ; nous devons donc nous adapter à nos interlocuteurs et bien sûr, cela nécessite aussi de parler l’anglais. Vallourec m’a aidé à mieux maîtriser cette langue.
Qui êtes-vous en dehors du travail ?
J’aime beaucoup faire du sport, notamment du badminton et de la course.
J’ai deux enfants, un fils et une fille. Mon fils est né prématuré de 3 mois. Il a gardé un handicap de motricité. Je lui consacre énormément de temps, il a une force de caractère incroyable. C’est ma principale source d’inspiration : je veux être capable de me battre autant que lui.
Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu ?
A mes débuts, on m’a conseillé de ne pas me laisser marcher dessus. C’est ce qu’on a tendance à faire quand on a vingt-cinq ans et qu’on vient d’être embauché, surtout quand, comme moi, on est très timide. Pourtant il ne faut pas hésiter à s’affirmer !