11/02/2021 - Carrières
[Women in [email protected]]Hélène, pouvez-vous nous en dire plus sur vos débuts chez Vallourec ?
Au VRCF, j’étais en charge du développement des nuances d’acier visant à améliorer nos performances en matière de qualité. Pour élargir son champ de compétences, il est primordial de compléter ses connaissances théoriques avec une expérience de terrain. Ce travail m’en a donné la possibilité. En outre, six mois après mon arrivée, on me demandait de diriger une équipe de techniciens de R&D, qui s’est progressivement élargie avec des ingénieurs et des docteurs en métallurgie. Je plongeais ainsi directement dans le management.Quelle est votre mission chez Vallourec aujourd’hui ?
Depuis 2014, ma mission est de développer une vision d’ensemble de nos performances qualité avec nos fournisseurs d’acier (principalement HKM*, notre partenaire de longue date). Nous souhaitions modifier notre approche pour améliorer nos performances, notamment en matière de coûts de non-qualité. Ce nouveau poste a été créé dans ce contexte.C’est un véritable défi de modifier les modèles existants. Toutes les parties prenantes doivent comprendre le sens de ces changements si l’on veut obtenir leur adhésion. Nous avons identifié des leviers communs à plusieurs tuberies ou produits, recherché des synergies et nous nous sommes focalisés sur les sujets présentant un intérêt significatif, que ce soit pour nos clients ou en matière de coûts. Une équipe multidisciplinaire, regroupant les compétences de tous les acteurs, a ainsi pu concevoir un plan d’actions concret.
Hélène Dalmont Responsable des matières premières et du contrôle qualité, Vallourec Tubes France
Changer un modèle établi de longue date provoque inévitablement des réticences. Quelles ont été les principales difficultés ?
La première difficulté était de gagner la confiance de toutes les parties afin de travailler de manière fluide et équitable dans l’intérêt de tous et d’établir une véritable relation de partenariat.Comment avez-vous surmonté ces difficultés ?
Une partie du travail consistait à écouter toutes les parties, à expliquer les enjeux, quels produits ou quelles commandes étaient critiques, pour bien faire prendre conscience des différents points à sécuriser. En appui de nos connaissances en métallurgie, il était également important d’appliquer les bonnes approche et méthode, dont le DCMAI issu de la méthodologie 6-Sigma**.Qu’appréciez-vous le plus chez Vallourec ?
Je dois énormément à Vallourec. J’ai eu l’opportunité d’améliorer mes compétences techniques et managériales. J’apprécie les valeurs et le grand soutien des managers qui aident les collaborateurs à progresser, même en des temps difficiles.